Guem
Outre le dernier Joan as a Policewoman, j'ai fait l'acquisition la semaine passée d'un coffret du percussioniste Guem, dont la composition la plus connue du grand public est "Le serpent", qui a été récupéré pour le générique de l'émission "ça se discute". Les percussions dépassent la section rythmique en fond. Comparables à la contrebasse pour l'écrivain Patrick Süskind pour la contrebasse (extraits en lien) : c'est la structure, la base sans laquelle toute composition devient bancale ou manque de corps. Mieux : comme la basse pour le jazzman Jaco Pastorius, les percussions sont des instruments à part entière, au point que Guem arrive à remplir 3 cd exclusivement de percussions. D'ordinaire, ce genre de morceaux a tendance à me lasser à la longue, mais là, j'ai l'impression d'écouter des disques tout à fait "complets", qui ne manquent pas de mélodie. Surprenant. Vous le trouverez dans le clip en pleine session solo de derbouka... dans un lavomatic.